Biographie
Je suis née à Montréal peu de temps après l’Expo 67 qui est restée permanente pendant mon enfance. J’y suis allée plusieurs fois et ce fut un coup de foudre pour les cultures du monde qui me faisaient voyager. Une passion se révélait à moi avec l’expression de ma voix. Je chantais constamment, alors, mamouska m’a offert des cours de diction et de chant jusqu’à mon adolescence. Gracias maman!
Après mes études en cinéma, j’ai osé chanter mes compositions en français dans les bars et cafés du Plateau Mont-Royal. Il y en a eu des nuits blanches et des incantations à la pleine lune au Lion d’Or avec les petites folies de François Gourd. À la même époque je pratiquais le chant grégorien qui m’a fait découvrir ce quelque chose d’intemporel dans ma voix. J’étais touchée par la profondeur des textes de sagesse. J’explorais davantage les sonorités du monde comme une seconde nature et je dirais que c’est cela qui a imprégné ma musicalité de ses couleurs. J’ai rencontré Saïd Mesnaouï, Danys Levasseur, Hassan El Hadi, Sacha Daoud qui ont contribués à faire grandir mes inspirations des musiques du monde. En 1998, je me suis retrouvée au Gesù Centre de Créativité lors d’une nuit de poésie où j'avais été invitée à chanter, l'ambiance de cet événement spirituel a influencé la suite de la production de mes concerts dans les châteaux sacrés. J’ai vécu mes premières entrevues radiophoniques avec, Michel Marmen, Marie-Claude Senecal, Mira Cree… cela a fait connaître ma démarche musicale sur les ondes de Radio-Canada.
L’année 2005 fut particulière car Stéphane Carreau, ancien membre de « Be.t.e and Stef » produisait mon album. Mon concert au Musée des beaux-arts pour « Égypte éternelle » me donnait une nouvelle vision de réalisation. Je n’aurais pas imaginé que Stef mettrait de côté la production du disque, ouf, cela a ralenti ma trajectoire… Heureusement, Dan Berhman faisait entendre ma voix sur les ondes d’Espace musique et cela ravivait ma détermination. Je suis partie avec ma flûte et mon tambour dans le Rajastan en India. J’ai été touchée de constater que mes amis indiens étaient réceptifs à mes chants, ce fut un nouvel élan d’espoir. L’année 2009 m’a incitée à mettre de côté l’appellation Musica Shayëda et j’ai décidé de mieux assumer mon nom, Suzy Tremblay. J’ai vécu une réconciliation avec Stefet il a terminé la production de mon cd De Amicitia qui signifie au sujet de l’amitié en 2011. Interpellée par le changement, l’énergie de 2012 m’a conduite au Balattou pour les Syli d’Or, par la suite, j’ai réalisé des spectacles dans le cadre de Rythmes au féminin. Ma sensibilité pour les cultures du continent africain s’amplifie. Le spectacle que nous avons offert pour le Festival du Monde Arabe de Montréal me donne envie de voyager davantage en musicalité! Après quelques détours des circonstances de la vie, en 2015 je suis partie à Hawaii sur l'île de Molokai, au coeur de la jungle splendide ! Tout ce monde organique m'inspirait et j'ai retrouvé Frédéric Noël qui joue du didjeridoo pour une nouvelle quête d'unité avec « Terre et Ciel ».
"Car tant qu'il n'a pas écouté la musique de la vague, le murmure des eaux, du ciel, des oiseaux, de la Nature elle-même, aucun être humain n'a pas encore réussi, et ne réussira, à faire l'expérience d'élever son âme." Edgar Cayce
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